L’Afrique doit s’approprier son agenda de conservation de la biodiversité.

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Au cours des deux prochains mois, deux grandes conférences mondiales rassembleront tous les membres des Nations Unies pour discuter des défis liés au climat auxquels le monde, et particulièrement l’Afrique, est confronté.

La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité débutera le mois prochain à Cali, en Colombie. L’enjeu est le Cadre mondial sur la biodiversité de Kunming-Montréal, qui définit une voie pour atteindre la vision mondiale d’un monde vivant en harmonie avec la nature d’ici 2050.

L’agenda principal portera sur la mise en œuvre des engagements du cadre mondial sur la biodiversité. Un de ces engagements est de protéger 30 % des océans, des terres et des eaux douces de la planète, également connu sous le nom de 30×30.

Le 30×30 est une initiative mondiale pour que les gouvernements désignent 30 % des terres et des océans de la Terre comme zones protégées d’ici 2030. Nous ne sommes qu’à six ans de cet objectif et peu de progrès ont été réalisés. Un seul pays (l’Ouganda) sur les 54 en Afrique a révisé et mis à jour sa Stratégie nationale sur la biodiversité et son Plan d’action.

La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité est un précurseur de la Conférence des Parties (COP) des Nations Unies sur le changement climatique. La COP 27 se tiendra en novembre en Azerbaïdjan, rassemblant tous les membres de l’ONU.

La participation passée de l’Afrique aux conférences sur le changement climatique a donné des résultats tangibles limités. Malgré une contribution minimale aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, le continent subit de manière disproportionnée les conséquences du changement climatique. De plus, la riche biodiversité de l’Afrique est menacée, malgré sa valeur économique immense.

Un accord que les pays africains ont négocié collectivement est le fonds de pertes et dommages, auquel les pays développés ont été invités à contribuer des fonds que les pays en développement utiliseraient pour l’atténuation et l’adaptation.

Mais comme l’a indiqué Kaddu Sebunya, le PDG de l’African Wildlife Foundation, lors de notre interview exclusive, la conversation était centrée sur l’Afrique suppliant d’être indemnisée.

Le continent ne peut plus se permettre de continuer à supplier le monde développé de nous sauver. La conversation devrait porter sur l’Afrique sauvant le monde à ses propres dépens. Cela signifie donc attribuer une valeur à ses ressources naturelles.

Cela implique de mettre un prix sur chaque ressource naturelle que l’Afrique possède. La comptabilité du capital naturel, qui aide à mesurer l’étendue totale du bilan des actifs naturels d’un pays, est un outil qui a gagné en importance au fil des ans.

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